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Á Olympie, athlètes et spectateurs pouvaient librement se désaltérer et se rafraîchir
grâce à des bassins d'eau fraîche disposés sur le bord de la piste, au pied
des tribunes et alimentés par des sources. Á Rome, échoppes de marchands et
«gargotes» se multiplient autour et même dans les flancs extérieurs du Circus
Maximus et du Colisée. Les pepums et notamment le film Gladiator de
ont su reproduire avec une certaine fidélité les alentours des grands amphithéâtres
et cirques avec leurs commerces, leurs jongleurs, leurs parieurs, les prostituées,...
Au XXe siècle : «cafés des sports», baraques à frites et stands
de «souvenirs sportifs» aux couleurs des équipes entourent le stade. En outre,
les buvettes, les restaurants et les boutiques investissent l'intérieur même
des équipements. Ils constituent, en effet, une source de recettes croissantes.
Des marchands ambulants vendent boissons et confiseries dans les gradins comme
naguère dans les salles de spectacles. Toutefois ces commerces recréent un peu
artificiellement une atmosphère de fête et ne créent pas le lien avec le quartier
et la ville comme c'était le cas dans l'Antiquité. Les installations sécuritaires
contribuent encore à accentuer ce fossé entre le stade et la ville.
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