Un des traits typiques du sport romain (et avant lui du sport étrusque) est la présence acceptée des femmes dans les tribunes. Ovide, dans ses Amours, conseille même à son interlocuteur la fréquentation de l'amphithéâtre pour séduire les belles : «Mais c'est surtout dans les théâtres et leurs gradins en demi-cercle que tu chasseras : ces lieux t'offriront plus que tu ne peux désirer... ainsi les femmes dans leurs atours les plus élégants, se pressent aux jeux où va la foule... C'est pour voir qu'elles viennent ; mais elles viennent aussi pour être vues ; l'endroit est dangereux pour la chaste pudeur.» Cette situation était inimaginable en Grèce, où les femmes ne pouvaient assister aux Jeux olympiques, à l'exception de la seule prêtresse de Démèter Chaminè. Cette réalité montre que le sport était avant tout un spectacle pour les Romains ; dimension que le sport moderne conservera. |
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