- Adoubement : cérémonie au
cours de laquelle un bachelier (aspirant à devenir chevalier) était
armé chevalier et recevait son équipement et ses armes.
- Barres : (au pluriel) jeu
de course entre équipes, qui se partagent en deux camps opposés, marquée
ordinairement par un sillon, par une branche de feuillage. Dans la
course on observait certaines règles et chaque parti s'efforce de
faire des prisonniers à l'autre. Ce jeu est sans doute l'ancêtre du
«chat», jeu des écoliers.
- Behourd : entraînement pratiqué
dans les lices du chateau ou sur un champs qui consiste à s'élancer
contre l'adversaire à cheval et à tenter de se désarçonner.
- Cache : ancêtre du jeu de
paume.
- Choule ou soule : jeu de
balle au pied qui ressemble beaucoup à notre football. Mais la soule
était plus violente et les règles étaient assez mal définies.
- Cournée : jeu très dangereux
qui consistait à à lancer à son adversaire des projectiles de pierre.
- Crosse : bâton courbé dont
on se servait, surtout durant le froid, pour poussr une balle, une
pierre. D'où le jeu qui consiste à pousser la balle dans le camp de
l'adversaire à l'aide de la crosse.
- Éteuf : petite balle dont
on se sert pour jouer à la longue paume. Renvoyer l'éteuf :
repousser avec vigueur, soit par des paroles, soit par des effets,
une injure, une raillerie.
- Hourd : construction en
bois, en général des forteresses médiévales, élevée en encorbeillement
au sommet d'une tour pour surplomber l'assaillant et protéger les
défenseurs. C'est le même type de construction qui sert de tribune
lors des tournois et entoure la lice où à lieu le duel.
- Lance : arme à long bois,
qui est terminée par un fer pointu et qui est plus grosse vers la
poignée. Lance brisée : lance dont on se servait dans les joutes
et qui était à demi sciée près du bout, en sorte qu'elle pouvait facilement
se briser. Il rompit trois lances pour les dames. On distingue
la lance à outrance, lance dont le fer était pointu et avec
laquelle on combattait à outrance et la lance courtoise ou lance
mousse, fretée, mornée dont le fer n'est pas pointu et qui était
garnie au bout d'une sorte d'anneau (le frette ou morne). Rompre
une lance avec quelqu'un : disputer avec lui, le combattre. Rompre
une lance pour quelqu'un : défendre quelqu'un contre ceux qui
l'attaquent.
- Lice : lieu préparé pour
les tournois, joutes et autres exercices de ce genre. Entrer en
lice, la lice est ouverte. Se dit aussi du lieu où se passent
les discussions, où il ya, en quelque sorte des combats de la parole.
- Mail : espèce de petite
massa cylindrique de bois, garnie de fer à chaque bout, qui a un long
manche un peu pliant, et dont on se sert pour jouer en poussant avec
force une boule de buis. Se dit aussi du jeu et du lieu , l'allée
où l'on jouait au mail.
- Pile trigone : jeu de balle
où trois joueurs sont disposés en triangle.
- Paume : jeu que l'on joue
à plusieurs personnes qui se renvoient une balle (l'éteuf) avec une
main, une raquette ou un battoir. Le jeude paume désigne le lieu où
l'on joue à la courte paume. longue paume : celle à laquelle
on joue dans un long espace de terrain ouvert de tous côtés. La
courte paume : celle à laquelle on joue dans un carré long enfermé
de murailles ordinairement peintes en noires et pave de dalles en
pierre.
- Quintaine : poteau fiché
en terre contre lequel le chevalier s'exerce à courir avec des lances
et à les jeter. planter une quintaine, courir la quintaine.
- Tripot : jeu de paume, lieu
pavé de pierre ou de carreau, dans lequel on joue à la courte paume.
Comme le tripot se trouvait près des tavernes voire dans les tavernes,
le terme a fini par désigner toute sorte de taverne où l'on joue à
des jeux d'argent.
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