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Avant l'exercice, ils enduisaient leur peau de ceroma, un onguent fait
d'huile et de cire qui l'assouplit, puis d'une couche de poussière qui l'empêche
de glisser, et se maquillaient.
- Ils se massaient pour échauffer leurs muscles. L'auteur Juvénal dénonce d'ailleurs
la manière dont les lutteurs prenaient un plaisir pervers au massage préliminaire
(Juvénal, VI, 41).
- Après la lutte, l'athlète allait se dévêtir dans un vestiaire puis il entrait
dans une étuve (sudatorium) qui activait sa transpiration. Pénétrant
ensuite dans le caldarium où la température était tout aussi élevée,
il s'y aspergeait d'eau brûlante et se faisait racler avec un strigile (objet
recourbé servant à en lever les peaux mortes et les onguents). L'aide d'un esclave
était donc nécessaire ; parfois on louait les services onéreux d'un employé
des bains.
- Nettoyé et séché, l'athlète passait enfin dans le trepidarium et plonge
dans la piscine d'eau froide du frigidarium.
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