«[...] courant, les cheveux épars, la robe retroussée un peu au-dessus du genou, et l'épaule droite nue jusqu'au sein». | |
Mais à Athènes, le sport féminin souleva de nombreuses controverses. Ainsi l'historien
Xénophon était d'avis que les femmes fussent sportives, car il n'admettait pas
que, si elles restaient constamment au foyer pour filer la laine, elles puissent
mettre au monde des êtres vraiment sains ! Platon, influencé par l'exemple de Sparte, voulait, dans les Lois, rendre l'éducation sportive obligatoire pour les deux sexes ; quant à Aristote, il préconisait avec prudence l'alternance des travaux corporels et spirituels. Toutefois, si les femmes concouraient, il était interdit -- sous peine de mort -- aux femmes mariées d'assister aux Jeux olympiques, mais les jeunes filles le pouvaient. |
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